2.02.2005

Ces jours

Il y a des jours où je me sens terriblement nue face au monde. Où je sens mon visage palpiter comme un coeur, transparent aux angoisses qui m'habitent.
Il y a des jours où tout est insurmontable, traverser le chemin sur toute sa longueur, éviter les regards et les mots.
Traverser les regards et les foules.
Offrir un front uni.
Aller à l'essentiel, ne pas douter, ne pas m'immerger en moi même.
Je les entends murmurer dans ma tête, les petites voix de l'angoisse.
Je la sens s'approcher, la terrifiante étreinte, l'aspiration du vide.