3.23.2005

Blanc comme neige, transparent comme un fantôme

Je les regarde tous,

Et tu n’es parmi eux.

Et les détailler, tous, et les envisager

Et ne jamais trouver

Autre chose que ce jeu, ces masques,

L’interminable absence de ma réalité

Mon univers mon fantôme.

Imaginer tes gestes, tes regards

La respiration courte.

Tu es ma poésie secrète

Tu es ma nuit et mon rivage

Tu es mon plus précieux abîme

Ma solitude, mon désert