Blanc comme neige, transparent comme un fantôme
Je les regarde tous,
Et tu n’es parmi eux.
Et les détailler, tous, et les envisager
Et ne jamais trouver
Autre chose que ce jeu, ces masques,
L’interminable absence de ma réalité
Mon univers mon fantôme.
Imaginer tes gestes, tes regards
La respiration courte.
Tu es ma poésie secrète
Tu es ma nuit et mon rivage
Tu es mon plus précieux abîme
Ma solitude, mon désert
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